Déjà célèbre pour sa série avatar, portrait d'une génération virtuelle , Robbie Cooper nous dresse aujourd'hui le portrait d'une génération biberonnée à internet et aux jeux videos.
De leur glaçante absence de réaction face à l'ultra-violence.
Ce travail s'appelle Immersion (le projet est détaillé dans ce blog) et a été diffusée par le New York Time Magazine.
Ca me fiche vraiment les jetons. Et pas que parce que je viens de fêter les 2 ans de mon fils.
Fear !
(demain je revends ma télé et ma console avant qu'il ne soit trop tard ;))
Rédigé par : Johann | 02.12.2008 à 11:05
Intéressant, ce procédé. Toutefois, je ne suis pas certain qu'il faille (encore) faire le procès des jeux vidéos violents. Ayant longtemps pratiqué la question, je ne me suis jamais découvert des soudaines pulsions d'ultra violence façon Alex DeLarge, et n'en n'ai jamais observé chez des amis qui pratiquaient les mêmes jeux que moi.
Le discernement entre la réalité et le virtuel est d'une évidence qui ne laisse pas la place au doute, à fortiori dans un pays comme la France où les armes ne sont pas en vente libre.
La question est alors peut-être d'ordre éducative ? Je ne me souviens pas que mes parents m'aient jamais expliqué qu'il fallait différencier les jeux vidéo de la réalité.
Même si les graphismes des jeux vidéo de mon époque n'avaient pas grand chose à voir avec la réalité...
A mon humble avis, la question se posera probablement le jour où la réalité virtuelle sera objectivement identique à la réalité. En attendant, je ne pense pas qu'il y ait de risques à laisser nos enfants jouer à la Playstation ;-)
Rédigé par : Gilles | 07.01.2009 à 11:21
Je ne crois pas que ce projet vise à stigmatiser les jeux vidéos en particulier. Les films, les news, les UGC... sont aussi concernés
Il fait juste remarquer que l'exposition à des images violentes, et ce dès le plus jeune age, a explosé depuis qq années (même depuis notre temps qui s'éloigne tjs un peu plus...). Reste alors la grande question : comment maintenir une forme de réaction à ces phénomènes? Je trouve que la passivité internationale à bcp d'évènements violents et leurs images choquantes peut aussi être vu comme une conséquence de la banalisation de ces représentations.
Rédigé par : sarah Hemar | 07.01.2009 à 12:04